18/07/2022 12:00
Sous la dénomination d'écriture inclusive, on retrouve une forme de rédaction neutre qui ne prend en considération aucun genre ni sexe. L'objectif de ce type d'écriture, très en vogue aujourd'hui, est d'assurer une complète égalité entre les hommes et les femmes pour éviter toute sorte de discrimination.
« Il » ou « elle » deviennent « iel », « toutes celles et ceux » devient « celleux », les professions, par exemple, s'affichent autant au masculin qu'au féminin (chef et cheffe, professeur et professeure, routier et routière, et les accords se placent systématiquement via un tiret, un slash ou des parenthèses pour donner « faire appel à un(e) professionnel-lle pour son SEO » !
Faut-il utiliser l'écriture inclusive sur son site internet ou continuer avec la rédaction traditionnelle ? Pour répondre à cette question, rappelons pourquoi nous optimisons les contenus des sites interner : apporter une information pertinente en réponse à une requête et satisfaire aux exigences de Google.
Les algorithmes du moteur de recherche appuyant son indexation sur l'analyse des mots clés présent dans les textes et pour ce qu'ils correspondent à ceux utilisés par les internautes dans la barre de recherche, on peut se demander de l'utilité de l'écriture inclusive.
Lorsqu'un utilisateur tape une requête dans la barre de recherche, c'est souvent une démarche instinctive et rapide, surtout qu'un nombre de plus en plus conséquent de recherche s'effectue sur des supports numériques mobiles, smartphones et tablettes.
Il en va de même de la recherche vocale, notamment via les enceintes connectées, qui fait fi, par nature, de l'écriture inclusive.
Pour qu'un contenu génère du trafic sur votre site internet, il faut que sa sémantique, ses mots clés et les réponses qu'il apporte aux internautes correspondent à une requête fréquente. Peu nombreux, voire très rares, sont les internautes qui prennent le temps de taper une requête en écriture inclusive.
Et ceux qui le font peuvent utiliser différentes formes (tirets, slashs, parenthèses...) ce qui vient troubler la reconnaissance des termes employés par les robots des moteurs de recherche.
Dans le mode de fonctionnement actuel des algorithmes des moteurs de recherche qui ne reconnaissent par le langage inclusif, il serait contre-productif de générer des contenus en écriture inclusive. Celle-ci ne permettrait de s'afficher sur Google qu'aux yeux de « celles et ceux » qui auraient tapé ce type de requête, c'est-à-dire un très faible trafic !